Le sujet de la semaine. Je n’ai pas vu le film. Toutes mes amies y sont allées et ont adoré. Ma sœur et mes nièces aussi. Elles ont beaucoup ri et aimé le propos contre le patriarcat. Il est vrai que Ken n’est qu’un faire valoir de Barbie. A part faire des bisous à Barbie, je n’ai jamais joué avec Ken seul.
Quel bon gros coup marketing de Mattel. Retourner les valeurs de Barbie et en faire un film féministe interdit au moins dans un pays. Bien vu et bravo à la réalisatrice Greta Gerwig ! Il faut peut être en passer par Barbie pour faire évoluer les mentalités.
Grâce à ce film (ou à cause), j’ai passé la semaine à parler de Barbie avec mes copines. Assez improbable à 40 ans. On a partagé nos souvenirs et ce qu’on faisait avec. On était très premier degré.
Jusqu’à récemment, je voyais encore mes Barbie posées négligemment sur une table chez mes parents. Ma nièce les sortait pour les habiller et les coiffer. Je ne l’ai jamais vu se raconter des histoires. Il faut que je lui demande.
Ma mère vient de les ranger. De temps en temps, elle a beau nous dire sur un ton agacé « J’ai encore rhabillé les Barbie. », je suis certaine qu’elle prenait du plaisir et je la vois bien se raconter des histoires.
Je n’irai pas voir le film. J’ai beaucoup de mal à rester assise dans le noir devant un écran pendant deux heures. A moins d’une canicule. Certainement pas pour Oppenheimer…