
Résumé de la maison d’édition Eyrolles :
1942, Emma est enceinte, loin des siens. Elle imagine un petit garçon loyal et digne comme son père. Mais c’est une fille qui arrive, une enfant difficile qu’elle a du mal à aimer.
1981, Angèle ne se sent pas l’âme d’une mère, elle ne sait comment faire avec cette fillette maigre et terne qui encombre son quotidien, ce petit animal effrayé dont il faut bien s’occuper. 2004, Karine vient d’accoucher. Elle se dit qu’elle devrait ressentir un amour océanique pour son bébé. Mais rien ne vient.
Emma, Angèle, Karine. Trois filles, trois mères, trois générations. De l’une à l’autre, les composantes de la maternité se transmettent dans une haine calfeutrée, mais agissante. L’absence d’amour prend toute la place, se tisse dans le quotidien de l’enfance et s’installe, implacablement, résonnant jusque dans les relations amoureuses ou amicales. Les mères refusent leurs filles, et ce rejet inaugural, loin de les séparer, les lie solidement en une longue chaîne qui traverse le temps. Comment cesser d’être dévorée ? Comment cesser d’être une dévorante ?
Dur, dur !
Après avoir lu l’Art de perdre d’Alice Zeniter, j’ai entamé la lecture de ce livre. Au vu du non style littéraire, j’ai eu du mal à le lire. La lecture n’est pas fluide. Je crois que j’aurais vite abandonné si je ne le lisais pas pour la rencontre Babelio du 11 mars. En effet, j’ai participé en février à un concours pour rencontrer Marinca Villanova afin d’échanger avec l’auteure à l’occasion de la sortie de son livre en librairie.
J’ai été séduite par la thématique abordée : la relation mère-fille sur plusieurs générations, les non dits, la transmission.
Rencontre Babelio

Le compte rendu de la rencontre est disponible sur le blog de Babelio.
Compliqué
J’ai rencontré plusieurs difficultés à la lecture du roman : le style littéraire, la thématique abordée et l’histoire.
Tout d’abord, je n’ai pas eu une lecture fluide. J’ai souvent buté sur un mot ou de phrases entières. Je n’ai pas trouvé de style à ce livre.
Ensuite, la thématique abordée est extrêmement intéressante : la transmission entre femmes. Je ne sais pas si ça a fait écho à ma propre vie mais la lecture fut douloureuse. La rencontre avec l’auteure a atténué ce sentiment de malaise. Marinca Villanova explique le déni de la maternité et la non rencontre avec ses enfants. Les attentes réciproques qui ne sont jamais formulées
Enfin, l’auteure a eu la bonne idée de mélanger les époques et les personnages pour donner du rythme au livre mais cela ne suffit pas. Je l’ai trouvé longuet et plombant
Malgré ces critiques, je salue le travail réalisé par l’auteure pour aborder la thématique d‘une maternité complexe et sortir du cliché de l’épanouissant d’être mère que certains veulent nous vendre à travers des idées paternalistes ou des influences sur les réseaux sociaux comme Courtney Adamo. Malheureusement, je trouve le roman pas à la hauteur du sujet. Dommage !
- les parents dysfonctionnels : Into the wild : l’histoire de mon frère de Carine McCandless (blog)
- la mère absente : La meilleure façon de marcher est celle du flamant rose de Diane Ducret (blog)
- la grand-mère de Colombe : L’increvable Monsieur Schneck de Colombe Schneck (blog)
La référence du livre
Les dévorantes de Marinca Villanova aux éditions Romans Eyrolles