Réseaux sociaux : pause estivale d’Instagram

Pause des réseaux sociaux

Poster, liker, commenter… Overdose de contenus. Cet été, je fais une pause des réseaux sociaux et principalement d’Instagram.

Quelle relation entretenez-vous avec Instagram et les réseaux sociaux ?

La mienne est de plus en plus compliquée. Il y a le meilleur : échanger avec ma communauté bienveillante et chaleureuse. Je partage ce dont j’ai envie avec plaisir. Je suis alignée avec mes contenus. J’aime cet espace unique de discussion, lire les commentaires et y répondre, découvrir des comptes militants dans tous les domaines. J’avance grâce à leurs contenus. Le dernier en date ? Le cœur sur la table.

Puis, il y a le reste qui m’apporte de plus en plus de négatif et que j’ai du mal à ignorer. Toutes ces images de vie standardisée filtrées : corps, maisons, voyage qui me font culpabiliser de ne pas être mince, de ne pas vivre dans un bel espace, de ne pas ceci, de ne pas cela, pas vous ? Des fois, j’ai envie d’arrêter définitivement mais ça me manquerait d’échanger et de ne plus parler de livres. De laisser encore plus de place au superficiel et à l’artifice.

Pause estivale des réseaux sociaux mais pas du blog

J’ai envie, ces deux prochains mois, de vivre loin de mon téléphone et de profiter du moment présent. De vivre de nouvelles expériences et d’écrire sur un temps long sans être polluée par les réseaux sociaux. Ces mois de juillet et août, je les ai rêvés cet hiver au plus dur de la pandémie, ce n’est pas pour les passer sur mon téléphone à devoir poster du contenu régulièrement pour ne pas être pénalisée par l’algorithme.

Je prends la décision de faire une pause d’Instagram. Je vais désinstaller l’application à partir de ce soir pour ne être tentée d’aller y zoner de temps à autre. Je verrai en septembre si je la réinstalle ou pas.

De plus, les réseaux sociaux nous abreuvent de contenus pas forcément qualitatifs. Je suis en overdose de sollicitations et d’informations. Je n’ai plus envie de participer à cette machine infernale. J’ai envie de ralentir, de respirer et de lire moins de contenus mais de meilleure qualité. Voir défiler les mêmes photos avec le même type de légendes me dessèchent.

Et, vous quelle est votre relation aux réseaux sociaux ? Je suis intéressée d’échanger sur le sujet.

Parlons arrière boutique : algorithme et référencement

La qualité des contenus à la quantité

En tant que créatrice de contenu, je fais une différence entre le contenu pour les réseaux sociaux et pour le blog. Le contenu sur les réseaux sociaux (instagram, facebook, twitter) a une durée de vie de moins d’une minute. Les réseaux demandent de créer beaucoup de contenus au quotidien pour vous apporter de la visibilité sinon ils vous pénalisent. Ce sont des ogres boulimiques insatiables.

La volatilité du contenu sur les réseaux

Je suis sur Instagram, depuis de nombreuses années, pour mon compte perso et depuis 2018 pour Lili et la vie. J’ai vu l’évolution du réseau : l’apparition de la pub, des stories, de la boutique, des réels… Mon compte a connu une bonne visibilité en 2019. Il n’y avait pas encore trop de monde sur la littérature et l’utilisation des hashtags le portait.

Aujourd’hui, pour accroître ma visibilité, je devrais faire plusieurs stories par jour, un post, plusieurs réels par semaine… C’est beaucoup trop chronophage et pas vraiment intéressant. Je n’ai pas quelque chose à raconter tous les jours et pas l’envie.

Enfin, le contenu posté sur les réseaux ne nous appartient pas.

La durabilité sur le blog

Ecrire sur le blog n’est pas la même dynamique. Déjà, mon contenu m’appartient. Je suis propriétaire du nom de domaine et Lili et la vie a été déposé à l’INPI. Je suis protégée.

Sur un blog, les contenus ne s’empilent pas les uns au-dessus des autres. Ils sont rangés en arborescence. Il est possible de les mettre à pour les rendre plus qualitatifs sans impacter le référencement. Les liens entre articles qui se complètent enrichissent le contenu pour le lecteur.

Certains articles publiés en 2018 sont vus tous les jours par les nouveaux visiteurs. Oui, la visibilité des articles dépend du référencement SEO, principalement celui de Google mais l’algorithme est plus stable et pertinent (pour le moment). Améliorer son référencement est un travail qui prend du temps et dont les effets sont assez long à se mettre en œuvre mais qui peut être très payant. Aujourd’hui, Lili et la vie a atteint un bon niveau de visites pour être monétiser. Ce n’est pas une envie.

L’audience plus qualitative

En diminuant la production de contenu pour les réseaux sociaux, j’ai envie de continuer à développer du contenu pour le blog car l’audience est plus qualitative. Les visiteurs commentent assez peu les articles mais passent plus de temps sur le site. Ils viennent chercher un contenu précis sur Compostelle ou sur un livre. Ils sont proactifs. Ils ont fait une démarche dans leur moteur de recherche. C’est motivant ! Ils ne sont pas en train de scroller sans but à minuit dans leur lit.

Dites le moi si vous voulez en savoir plus sur la vie d’un blog : référencement, ligne éditoriale, création de contenus…

Le blog cet été : l’été en poche

Si j’arrête Instagram, je n’arrête pas du tout le blog. En juillet et août, je vous propose deux mois de chroniques de livres de poche. Elles sont déjà programmées pour une bonne partie du mois de juillet (oui, je pars en vacances). vous allez vous régaler avec des auteurs et des auteures : Marie Vareille, Dominique Manotti, Jean-Claude Izzo, Frison Roche, Stephen King…. RDV samedi prochain, pour en savoir plus !

Je vous remercie d’avoir lu l’article jusqu’au bout. Je vous souhaite un très bel été !

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