La meilleure façon de marcher est celle du flamant rose de Diane Ducret
Après les mères dévorantes et dévorées de Marinca Villanova, la mère absente est un des personnages du dernier roman de Diane Ducret.
Je ne connais de l'oeuvre de Diane Ducret que ses essais sur les femmes de dictateurs.
Dans son dernier roman sorti en poche La meilleure façon de marcher est celle du flamant rose, l'auteure raconte la vie d'Enaid (son double). Elle aborde avec recul son existence en mêlant fiction et réalité.
Ce livre est comme la couverture doux. L'auteure y parle de sujets difficiles comme la séparation, la violence conjugale et le handicap dan un style fluide et sensible. On passe du rire aux larmes. Sans divulgacher, la fin du roman est très belle.
"Une mer d'huile autour de nous reflète chaque étoile, comme des point scintillants sur l'ondée. Moi je veux ressentir, connaître par expérience, regarder les étoiles en face et les apprécier pour ce qu'elles sont, comme des êtres que je ne comprendrai sûrement jamais tout à fait, mais qui m'émerveilleront à chaque fois que je les retrouverai. Ne pas savoir grand-chose peut-être, mais être pour de vrai."
Résumé de la maison d'édition
Comment s’aimer soi-même quand la vie fait tout pour l’empêcher?
Après avoir été quittée par téléphone, Enaid se rend à l’évidence : les fées qui se sont penchées sur son berceau ont dû s’emmêler les pinceaux. Comment expliquer, sinon, la sensation qu’elle a depuis l’enfance qu’il lui a toujours manqué quelqu’un?
Mais dans la vie, on a le choix : on peut se laisser choir ou faire le saut de l’ange. Être boiteux ou devenir un flamant rose. Sur ses jambes fragiles, tenir en équilibre avec grâce par le pouvoir de l’esprit, un humour décapant et le courage de rester soi.
La meilleure façon de marcher est celle du flamant rose de Diane Ducret aux éditions J'ai lu