3 mois
Déjà 3 mois que j'ai quitté Paris et que je suis rentrée à Orléans. Je suis très peu présente ici car je n'ai plus rien à écrire. Je vais bien. L'anxiété et l'hypervigilance ont disparu. J'ose à peine l'écrire, de peur qu'elles reviennent.
C'est pour ça que c'est beau !
C'est le dernier écosystème sauvage d'Europe a dit un père a son fils cet après-midi au milieu du Pont Royal. J'ai regardé autour de moi et je me suis dit : C'est vrai que c'est beau ! Cet immense espace qui sépare la ville en deux et qui donne accès au ciel et à l'horizon. Ce bleu, ce vert, ce sable.
Votre code postal ?
Aller au marché et faire un tour à la friperie pour un hoodie tout doux d'homme oversize pour traîner sur ma terrasse. Voilà le projet de mon vendredi aprem. Je sors, je traverse une rue et j'entends : Tata !!!
Alors cette folie JO à Paris ?
A écouter Nathalie Iannetta sur France Inter c’est la folie à Paris et les gens se parlent même dans le métro. Hein, c'est pas un peu exagéré là. Je la connais ma ville. Ok, les parisiens ont été remplacés par des touristes mais quand même. J’ai attrapé ma veste de parisienne sceptique accrochée au portemanteau en faisant la moue.
A plat
Depuis mon retour à Orléans, je suis à 2 à l'heure. Je n'avance plus. Je suis une tortue dans son nouveau royaume. Mon dynamisme est resté à Paris ou dans un carton perdu.
Gros chagrin
J'ai rendu les clés de mon appart, cette semaine. En sortant du métro à Bastille et en empruntant la rue de la Roquette, je me suis mise à pleurer à gros bouillon sans plus rien contrôler. J'étais en boucle : “Je n’ai pas réussi à RÉSISTER. Je suis partie." ça m’arrive de pleurer dans les rues de Paris cachée derrière mes lunettes de soleil. Faut que ça sorte me dit la psy.
Partir en rigolant
Trop contente de croiser la mascotte de Paris 2024 à Austerlitz pour immortaliser mon départ de Paris, jeudi 25 juillet 2024. Mes 60 cartons sont sur la route. Moi dans le train.
Paris 2024
En traversant Paris enrubanné pour les Jeux Olympiques, je me questionne si on n’est pas en train de basculer dans l'ère du parc d’attraction et non plus dans celle de la culture et d’un art de vivre.
Quitter Paris
Ce fut la décision la plus longue à prendre. J’ai avancé et reculé de nombreuses fois. Il aura fallu 5 ans. Paris, c’est fini. Je rentre vivre à Orléans. Écrire cette phrase est dingue.
Transmettre le goût de l’art
Ma nièce fait son stage de 2nde à Paris. En cette fin de saison, le hasard de la programmation nous a fait faire le tour des grandes institutions parisiennes : Philharmonie, Opéra Bastille, Palais Garnier et Cité de la musique dans la même semaine. Elle est rentrée chez elle pour le WE avec des étoiles dans les yeux même si Paris ne l'a pas charmée.