A plat

Depuis mon retour à Orléans, je suis à 2 à l'heure. Je n'avance plus. Je suis une tortue dans son nouveau royaume. Mon dynamisme est resté à Paris ou dans un carton perdu.

Mon corps a compris le relâchement et ne veut plus passer la seconde. Il est coincé dans un état apathique.

Je suis là : Allez, on avance comme avant, on va faire ci et ça et lui tel un âne refuse d'avancer : On est bien là, on est posé dans le silence. Pourquoi tu veux bouger ? Cool ma belle. La rentrée, c'est dans 3 semaines, profite.

Bah oui, mais non. J'ai envie d'aller à la piscine, de faire du vélo, de voir mes collègues à Paris, de profiter de mes neveux et nièces, d'inviter mon frère et ma belle soeur, de sortir...

Tout ça, c'est dans ma tête car la réalité est que mon corps lui est parti en hibernation en plein mois d'août. Il est impossible de le réveiller. J'en suis à dire à mes nièces sirènes des bassins. "Demain, on va à la piscine, si je suis en forme". Jamais avant, j'aurais dû mettre du conditionnel.

Ça m'énerve car avant mon corps traversait Paris dans le bruit sans ronchonner et maintenant il râle pour aller à la piscine qui est à un petit quart d'heure...

Je sais que c'est passager. Que c'est le contrecoup de tensions accumulées et du déménagement. Qu'il faut juste accepter et se reposer. J'ai l'impression de ne pas profiter de mon été et des bienfaits de ma nouvelle vie. Il faut se ménager et ça je n'en ai pas l'habitude...

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Gros chagrin