Alors cette folie JO à Paris ? 

A écouter Nathalie Iannetta sur France Inter, c’est la folie à Paris et les gens se parlent même dans le métro. Hein, c'est pas un peu exagéré là. Je la connais ma ville. Ok, les parisiens ont été remplacés par des touristes mais quand même. J’ai attrapé ma veste de parisienne sceptique accrochée au portemanteau en faisant la moue.

Vu mon expérience lacrymale, la semaine dernière, on ne peut pas dire que j'étais focus sur les Jeux à Paris. 

Alors oui, ce matin, dès la gare d’Orléans, j’ai vu une dame avec son drapeau dans son sac et j’ai croisé un mec avec son drapeau autour du cou dans le métro. Pas la folie. Chacun encore ensommeillé sur son téléphone.  Ok, il est 8h15. 

Le bout du 8eme du bureau est d’un calme aoûtien. Le quartier est vide. Toutes nos adresses sont fermées.

C’est en discutant avec le gars de chez @hubo.paris (je conseille les sandwichs aux gros mangeurs) que j’ai pu mesurer un peu l’effet des Jeux. Il profite de ses aprem pour assister à des épreuves et aller dans les fanzone. L’ambiance est là et dans les alentours. Hyper content de ses Jeux. Ravie pour lui.

En allant à la gare, j’ai croisé quelques touristes irlandais avec leurs T-shirt et des gars français seuls ou avec leur copine avec les maillots de l'équipe de France de football ou de rugby. 

Je ne suis pas allée faire un tour dans le centre, j’ai un train à prendre. Vendredi soir, c’est marché place du Martroi. Ma nouvelle priorité. La vasque olympique ça sera dans une autre vie.

Dans ma vingtaine, j’ai adoré suivre le sport et les Jeux Olympiques. J’en ai passé des après-midi à regarder le Tour, Rolland Garros, les Jeux… J’ai le maillot de 98 sans l'étoile, cadeau des résultats du bac de français. Je tiens une conversation avec n'importe quel sportif. Le camembert orange, je le gagne sans difficulté au Trivial Pursuit.

L’accumulation des affaires de dopage et de corruption dans l’attribution des Jeux et des coupes du monde de football ont éliminé mon enthousiasme. Je ne vois plus que l'argent, les sponsors, le désastre écologique et plus du tout la beauté du geste et l’effort du sportif. Dommage. 

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