Ma reine - Jean-Baptiste Andréa
Après avoir beaucoup aimé Des diables et des saints, je vous présente Ma reine de Jean-Baptiste Andréa aux éditions L'Iconoclaste. Son premier roman multi-primé. A hauteur d'enfant.
Jean-Baptiste Andréa raconte l'été de Shell, un enfant différent, dans sa montagne. Un jour, il décide de partir faire la guerre. Shell quitte ses parents et part dans la nature à quelques kilomètres de chez lui. Il rencontre une fille, Vivienne dont il tombe amoureux. Elle devient sa reine.
Je suis passée à côté de ce livre. Je n'ai pas été touché par l'histoire de Shell. Jean-Baptiste Andréa utilise le je et se met à hauteur d'enfant. Je n'ai pas entendu la voix de Shell. Le style ne m'a pas convaincu.
Faites-vous votre propre opinion. Ce livre a eu beaucoup de succès critique et lecteur.
A la même période est sorti le premier roman Fief de David Lopez. Son style est très contemporain.
Vous l'avez lu et aimé ? Vous avez envie de le lire.
A LIRE de l'auteur : Veiller sur elle (Prix Goncourt 2023) et Des diables et des saints
Résumé de la maison d'édition
Un conte initiatique où tout est vrai, tout est rêve, tout est roman.
Shell n’est pas un enfant comme les autres. Il vit seul avec ses parents dans une station-service. Après avoir manqué mettre le feu à la garrigue, ses parents décident de le placer dans un institut. Mais Shell préfère partir faire la guerre, pour leur prouver qu’il n’est plus un enfant. Il monte le chemin en Z derrière la station. Arrivé sur le plateau derrière chez lui, la guerre n’est pas là. Seuls se déploient le silence et les odeurs de maquis. Et une fille, comme un souffle, qui apparaît devant lui. Avec elle, tout s’invente et l’impossible devient vrai.
Jean-Baptiste Andrea livre ici son premier roman. Ode à la liberté, à l’imaginaire, et à la différence, Ma reine est un texte à hauteur d’enfants. L’auteur y campe des personnages cabossés, ou plutôt des êtres en parfaite harmonie avec un monde où les valeurs sont inversées et signe récit pictural aux images justes et fulgurantes qui nous immerge en Provence, un été 1965.
« J’ai voulu la pluie. Je l’ai tant voulue que quand elle est venue, je ne savais plus comment l’arrêter. C’était une grosse pluie rose, vert, bleu, elle prenait la couleur d’un rien. Elle assommait les oiseaux. Il a plu comme ça pendant je ne sais pas combien de temps. Les vieux disaient qu’ils n’avaient jamais vu ça. Ils parlaient de leurs ancêtres et de Dieu et du ciel et de tout sauf de la raison de la pluie : moi.
Ma reine de Jean-Baptiste Andréa aux éditions L'Iclonoclaste
- Prix du Premier Roman
- Prix Femina des lycéens
- Étoile du Parisien du meilleur livre de l’année
- Talent Cultura
- Prix Alain-Fournier