Plasticité idéologique : tu en as une ou pas ?
Lors de la nomination de Gabriel Attal à Matignon, j'ai lu et entendu que le Premier ministre a une plasticité idéologique. Etonnée par cette nouvelle expression, j'ai eu envie de creuser la question. Tu me suis.
Cette locution qualifie le fait qu’un individu n'a pas de conviction, fluctue sur le spectre politique en fonction du vent et des opportunités.
Je ne connais pas l'origine de cette expression et qui l'a inventée. Un communiquant, un journaliste, un expert ? J’ai cherché, je n’ai pas trouvé.
Avoir une plasticité idéologique peut être positif. L’individu n’est pas borné, en capacité d'écoute et s’adapte à son environnement
En revanche, il n’a pas de boussole et de limites. Le terme opportuniste est associé à cette expression. Là, commencent les difficultés.
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Est-ce que j’ai une plasticité idéologique ?
C’est vite répondu, disent mes proches. AUCUNE plasticité. Si on me retire mes valeurs, je suis à poil. C’est mon seul patrimoine et c'est ce qui m’a animé à braver le froid parisien en ce dimanche après-midi pour marcher contre cette Loi immigration. Très éloignée de mes valeurs d'accueil et d'ouverture. Ainsi que d'égalité.
RDV dimanche 21 janvier pour la marche citoyenne contre la loi immigration.
Pour en savoir plus sur la Loi immigration : La Ligue des Droits de l'Homme
Pour aller plus loin : Article du Monde : Emmanuel Macron sermonné par l’académicien François Sureau sur le respect de l’Etat de droit du 9 janvier 2024.