Douceur de vivre à Saint Jean de Luz

La magnifique plage de Saint Jean de Luz, ce lundi de Pentecôte. Le ciel est bleu, les gens se baignent, bronzent, lisent, s'embrassent.

Les enfants crient et jouent dans l'eau. Tout y est calme et tranquille. Les oiseaux chantent et les vagues rebondissent sur le sable tout doux. Endroit idéal pour commencer à écrire...

Depuis l'Ascension, j'avais envie de goûter au gâteau basque aux agrumes de la Maison Pariès. C'est bon mais je préfère celui à la cerise.

J’écris depuis mon Airbnb et j'entends la voie rapide donc comment te dire que j'apprécie la plage... C'est plus bruyant que mon appart à Paris... Je n'ai toujours pas trouvé l'endroit idéal pour y séjourner... J'adore mon hôtel d'Anglet. On entend que la mer.

Le cadre de vie luzérien est exceptionnel. Je comprends que les parisiens et retraités s'y installent. Les Basques se plaignent de l'augmentation de l'immobilier comme partout ailleurs. Ça manifeste régulièrement à Bayonne sur le sujet.

Cher basque, rassure toi, je ne viendrai pas m'installer. Tu es bien trop loin de mes neveux et nièces. L'heure de train est la distance maximale possible entre eux et moi. Je ne veux surtout pas m'éloigner et ne plus les voir grandir. Un de mes grands plaisirs dans la vie.

Muxu

Publié à Saint Jean de Luz, le 28 et 29 mai 2023 sur Instagram Lilietlavie

Akeita Coffee à Saint Jean de Luz

Le coffee shop de Saint Jean de Luz ! Mon plus grand kiff est d'aller le boire le matin sur la plage.

Adresse : 7 Rue Tourasse, 64500 Saint-Jean-de-Luz

Téléphone : 05 59 43 68 30

Ouvert du Mardi au Dimanche de 8h30 à 18h00

Instagram : @akeita_coffee

Patria - Fernando Aramburu aux éditions Actes Sud

Commencé à Bayonne, Patria de Fernando Aramburu aux éditions Actes Sud est le livre à lire pour comprendre le pays basque. Passionnant, très dialogué et en courts chapitres, l'auteur raconte sur 600 pages, l'histoire de deux familles basques côté espagnol.

Résumé de la maison d'édition

Lâchée à l’entrée du cimetière par le bus de la ligne 9, Bittori remonte la travée centrale, haletant sous un épais manteau noir, bien trop chaud pour la saison. Afficher des couleurs serait manquer de respect envers les morts. Parvenue devant la pierre tombale, la voilà prête à annoncer au Txato, son mari défunt, les deux grandes nouvelles du jour : les nationalistes de l’ETA ont décidé de ne plus tuer, et elle de rentrer au village, près de San Sebastián, où a vécu sa famille et où son époux a été assassiné pour avoir tardé à acquitter l’impôt révolutionnaire. Ce même village où habite toujours Miren, l’âme sœur d’autrefois, de l’époque où le fils aîné de celle-ci, activiste incarcéré, n’avait pas encore de sang sur les mains – y compris, peut-être, le sang du Txato. Or le retour de la vieille femme va ébranler l’équilibre de la bourgade, mise en coupe réglée par l’organisation terroriste.

Des années de plomb du post-franquisme jusqu’à la fin de la lutte armée, Patria s’attache au quotidien de deux familles séparées par le conflit fratricide, pour examiner une criminalité à hauteur d’homme, tendre un implacable miroir à ceux qui la pratiquent et à ceux qui la subissent.

L’ETA vient de déposer les armes mais pour tous une nouvelle guerre commence : celle du pardon et de l’oubli.

Ce roman a enflammé la société espagnole et a valu à son auteur les plus prestigieuses récompenses. En cours de publication dans le monde entier, Patria fait événement par sa puissance d’évocation et sa mise en question des fanatismes politiques.

Patria de Fernando Aramburu aux éditions Actes Sud - 624 pages - traduit par Claude Bleton -2018

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